COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’APLEC, Associació per a l’Ensenyament del Català comunica :

LES COURS DE CATALAN ONT COMMENCÉ AU COLLÈGE JEANNE D’ARC DE PERPIGNAN  

Ce jeudi 13 octobre de 2022 les cours de catalan de l’APLEC ont commencé au Collège privé Jeanne d’Arc de Perpignan. 

Les élèves de l’école Sainte Thérèse de Perpignan qui suivent des cours d’initiation à la langue et à la culture catalanes peuvent ainsi continuer le catalan dans le second degré. 

L’APLEC espère, dans les années à venir, développer ces cours pour arriver à satisfaire les nombreuses familles favorables à l’enseignement du catalan (plus des trois-quarts des habitants). 

Les élèves qui ont commencé le catalan en primaire dans le publique peuvent ensuite demander à le continuer en 6e au collège (en fin de cycle 3) suivant le principe de continuité pédagogique.

Plus d’information : www.aplec.cat.  

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

LA LOI MOLAC AUTORISE L’INSCRIPTION DANS UNE ÉCOLE BILINGUE D’UNE COMMUNE VOISINE

L’APLEC, Associació per a l’Ensenyament del Català, comunica :

La loi Molac – approuvée en mai 2021 – est claire sur la question de la « participation financière à la scolarisation d’un enfant » sur une commune voisine « à la condition que la commune de résidence ne dispose pas d’école dispensant un enseignement de langue régionale » (art. 6 de la loi et L. 442-5-1 du code de l’éducation) : elle enjoint la commune de résidence à payer la commune de scolarisation à travers un accord entre les deux communes. Le dispositif légal (jugé conforme par le Conseil constitutionnel, contrairement à d’autres articles) vient ainsi compléter les dispositions déjà existantes dans le code de l’éducation (art 212-8 et 212-21) qui établissent l’obligation légale de participation financière aux frais de scolarisation d’élèves entre écoles publiques et en définissent la répartition. La loi Molac – de « protection patrimoniale des langues régionales » – étend donc la règlementation au cas de l’enseignement des langues régionales, dans le souci de garantir l’égalité de condition d’accés des familles à un enseignement de langue régionale. En cas de réticence ou de refus, les autorités académiques, préfectorales voire judiciaires interviennent pour faire respecter la loi. Dans la mesure où les cas concernant l’enseignement bilingue ou immersif en catalan demeurent ponctuels, il est assez peu compréhensible que des communes s’opposent ouvertement à ce dispositif, sauf à s’inscrire dans une hostilité manifeste à l’enseignement du catalan…

La solution à ces règles est de toute façon simple : la généralisation de l’offre d’enseignement du et en catalan dans toutes les écoles du département, seul moyen de garantir l’égalité entre tous les élèves et toutes les familles au sein de l’école de la république.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’APLEC, Associació per a l’Ensenyament del Català, comunica :

PAP NDIAYE SE DÉCLARE « BIENVEILLANT » ENVERS LES LANGUES RÉGIONALES

L’APLEC, Associació per a l’ensenyament del català, apprécie la récente déclaration du Ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, de « position de principe d’intérêt bienveillant » concernant les langues régionales. Le Ministre répondait ainsi le 2 aout dernier lors d’une commission des Affaires culturelles au député socialiste basque Iñaki Echaniz. Pap Ndiaye soulignait aussi que le bilinguisme renforce la maitrise de la langue française et indiquait son intention « d’engager une réflexion et des échanges pour aboutir à une solution d’équilibre » visant à développer l’enseignement des langues régionales.

L’APLEC – avec la FLAREP, Fédération pour les langues régionales dans l’enseignement public qui représente 80% des 128 000 élèves en classe bilingue ou immersive – est prête à appuyer cette « position philosophique » du ministre qui, si elle devait se concrétiser au cours de la législature, constituerait un tournant substantiel de la politique du gouvernement et de l’Éducation nationale, un véritable changement de paradigme dans le développement de l’enseignement des langues régionales et du bilinguisme à l’école publique.

L’APLEC – avec la FLAREP – demande à être reçue prochainement par le Ministre afin de fixer les termes d’une nouvelle méthode de travail, en signe « d’intérêt bienveillant » pour le développement de l’enseignement des langues dites régionales.

Information complète et déclaration du ministre : https://www.facebook.com/watch/?v=1063552604270522&extid=WA-UNK-UNK-UNK-AN_GK0T-GK1C-GK2C&ref=sharing et www.flarep.com.