Les étudiants de 2ème année de la Licence d’Études Catalanes ont effectué un séjour d’étude en Andorre. Le voyage a lieu dans le cadre du cours Espaces transfrontaliers : Andorre, enseigné de la professeure Míriam Almarcha París de l’Institut Franco-Catalan Transfrontalier. Durant le weekend des 18 et 19 mars, ils ont pu visiter la Casa de la Vall, l’espace Columba ou encore la Farga Rossell. L’un des moments exceptionnels a été la présence de l’écrivain Joan Peruga lors de la visite du musée Casa d’Areny Plandolit, à Ordino. L’auteur des romans ‘Últim estiu a Ordino’ (1998) et ‘El Museu de l’Elefant’ (2013), se déroulant dans la paroisse d’Ordino, a accompagné les étudiants en commentant les aspects les plus intimes et familiers de Maria Assumpta, fille de Don Guillem d’Areny Plandolit et protagoniste du livre ‘Últim estiu a Ordino’. Le baron de Senaller i Gramenet était l’une des figures les plus marquantes de la Nouvelle Réforme (1866) en Andorre. L’hologramme de Don Guillem a attiré l’attention des étudiants, alors qu’il parcourait le musée en expliquant les grandes périodes historiques du pays.
Communiqué de presse
ÉCHANGES TRÉS POSITIFS SUR L'ALSACIEN ET LE CATALAN AVEC LE PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE ALSACE
Toute la journée de mardi (14/3) une délégation de Catalogne Nord – avec le vice-président du Conseil départemental et responsable du catalan, le directeur de l'IFCT, des étudiants de master catalan et transfrontalier de l’UPVD, et des responsables de l'APLEC, entre autres – a été reçue à la Collectivité Européenne d'Alsace par le président Frédéric Bierry et le vice-président Nicolas Matt pour une journée de mutualisation et d'échanges sur l'enseignement des langues régionales respectives. Les agents en charge de la compétence "bilinguisme" ont présenté la situation de l'enseignement en allemand (30% d'élèves en bilingue et 100% qui étudient l'allemand) et se sont intéressés aux dispositifs existants pour le catalan dans la perspective de développer les classes bilingues (objectif 50% dans les années à venir) et de lancer des classes immersives. De leur côté, les Catalans pourraient s'inspirer de l'Alsace pour renforcer le soutien des collectivités à la formation et au recrutement d'enseignants bilingues via des conventions avec l'Éducation nationale et le recours à des moyens transfrontaliers. Le Département et la Collectivité Alsace souhaitent systématiser les contacts pour favoriser des initiatives communes auprés du Ministère de l'éducation.
SUPPRESSION DU POSTE DE CATALAN AU LYCÉE DE PRADES: L’APLEC DEMANDE SON RÉTABLISSEMENT
L’APLEC, Associació per a l’Ensenyament del Català, comunica :
Encore une mauvaise nouvelle pour l’enseignement du catalan: le poste de professeur de catalan (option lettres) existant depuis des décennis au lycée Renouvier de Prada/Prades serait supprimé, fragilisant ainsi l’enseignement de la discipline et l’enseignement bilingue du Conflent. La mesure est d’autant moins compréhensible que les effectifs (une cinquantaine d’élèves) et les heures de catalan existent (18h) désormais réduits à des “moyens provisoires” (entendez, facilement susceptibles de suppression). Il est incohérent que le poste de titulaire de catalan soit supprimé au lycée Renouvier alors même que le nombre d’heures de catalan et d’histoire-géo en catalan en justifie l’implantation. L’enseignante actuellement affectée sur l’établissement (à titre de remplaçante donc) correspond en plus au profil du poste supprimé (catalan-lettres). Faut-il rappeler que les professeurs de catalan sont tous compétents dans une discipline complémentaire justement pour permettre plus de souplesse dans la gestion des postes et pour en assurer la pérennité ?
L’APLEC demande que conformément à l’Accord cadre signé par l’Éducation nationale “l’offre d’enseignement de et en langue catalane soit favorisé” (article 6), en particulier en consolidant les moyens et postes existants et en développant les modalités d’enseignement dans le but d’augmenter le nombre de jeunes locuteurs. L’APLEC demande que le poste de catalan du lycée de Prada/Prades soit rétabli et que les col·lectivités membres de l’OPLC interviennent au plus tôt dans ce sens auprès du rectorat.