Primera sessió de l’agregació de català en 2019

L’APLEC, Associació per a l’ensenyament del català comunica : L’APLEC se felicita de la creació de l’agregació de les llengües de França i anuncia que s’acaba de publicar el programa de les proves de català (http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid100820/les-programmes-des-concours-enseignants-second-degre-session-2019.html). El concurs proposarà una plaça per la sessió 2019 (al mateix temps que la llengua basca, i després que en 2018, el concurs hagi proposat una plaça pel bretó, el cors i l’occità. Una agregació de català permet (per fi !) que els professors de secundari puguin – com els seus col·legues de les altres disciplines – preveure una progressió de llur carrera. També deixa la perspectiva que se creï la funció d’inspector de llengües dites regionals (que per ara no existeix).

L’IFCT – els Estudis Catalans de la Universitat – preveuen d’obrir a la reentrada de setembre 2018 (i tan bon punt rebi confirmació del suport financer de les institucions locals…) una preparació al concurs. Els futurs candidats han de contactar l’IFCT (ifct@univ-perp.fr) per rebre les informacions al respecte.

L’APLEC dona tanmateix suport a les associacions de defensa de les llengües i al Consell nacional de les universitatss (CNU secció 73 de les llengües regionals) que demanen al ministeri que el concurs pugui ser obert cada any per totes les llengües. Contacte i informacions : www.aplec.cat.

Première session de l’agrégation de catalan en 2019

L’APLEC, Associació per a l’ensenyament del català comunica : L’APLEC se félicite de la création de l’agrégation des langues de France et annonce que vient d’être publié le programme des épreuves de catalan (http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid100820/les-programmes-des-concours-enseignants-second-degre-session-2019.html). Le concours proposera un poste pour la session 2019 (de même que pour la langue basque, et après qu’en 2018, le concours ait proposé un poste pour le breton, un pour le corse et un pour l’occitan. Une agrégation de catalan permet (enfin !) que les professeurs du secondaire puissent – comme leurs collègues des autres disciplines –prévoir une progression de carrière. Elle ouvre oussi la perspective que soit créée la fonction d’inspecteur de langues dites régionales (qui aujourd’hui n’existe pas).

L’IFCT – les Études Catalanes à l’Université – prévoit d’ouvrir à la rentrée de septembre 2018 (et dès qu’il recevra confirmation du soutien financier des institutions locales…) une préparation au concours. Les futurs candidats doivent contacter l’IFCT (ifct@univ-perp.fr) pour recevoir les informations correspondantes.

L’APLEC cependant apporte son soutien aux associations de défense des langues et au Conseil national des universités (CNU section 73 des langues régionales) qui demandent au ministère que le concours puisse ouvrir chaque année pour toutes les langues. Contacte i informacions : www.aplec.cat.

LES LANGUES RÉGIONALES FONT DU SUR-PLACE DANS LES RÉFORMES « EN MARCHE »

LA FLAREP REÇUE PAR LE CONSEILLER AU MINISTÈRE

La FLAREP, Fédération pour les langues régionales dans l’enseignement public, communique :

La FLAREP, qui était reçue le mardi 3 juillet au Ministère de l’Éducation Nationale par le conseiller en charge des langues régionales Matthieu Lahaye, a pu constater des progrès sur quelques points problématiques (tel que le non respect de la réunion du CALR dans l’Académie de Montpellier à l’époque de la précédente rectrice, les discussions en cours pour la convention de l’occitan à Toulouse), ou encore l’annonce de la création du CAPES de kanake, mais l’ambiance n’est pas à l’euphorie. Si la réunion a bien servi à échanger plusieurs informations dans les deux sens, force est de constater, malgré les récentes déclarations du président E. Macron (« Les langues régionales jouent leur rôle dans l’enracinement qui fait la force des régions ; nous allons pérenniser leur enseignement », Bretagne le 21 juin 2018), que les langues régionales ne sont pas la priorité du gouvernement. Le conseiller, l’IGEN Mme Luigi, Isabelle Bourhis conseillère sociale l’ont confirmé aux représentants des langues : l’objectif du ministre est de « ne pas dégrader les conditions d’enseignement des langues » en maintenant l’existant. On est loin du stade du développement pourtant prévu par le précédent gouvernement.

Des décisions politiques

À la demande de la FLAREP de passer à la vitesse supérieure en étendant l’enseignement des langues régionales il est répondu que les priorités sont autres et qu’une nouvelle phase de déploiement relève de décisions politiques qui ne sont pas à l’ordre du jour. Tous les dispositifs existant jusqu’ici ont été d’après le Ministère confirmés et maintenus dans les textes des réformes, mais rien de plus. Ce qui dans le contexte de restrictions de moyens et d’accroissement de l’autonomie des établissements finit souvent par être défavorables aux langues régionales toujours sous le coup d’un statut de discipline strictement « facultative », entendez « superflue » pour nombre de responsables éducatifs.

L’excellence du bilinguisme ignorée

Sur la prochaine réforme du lycée et du baccalauréat, la FLAREP a insisté sur la réintroduction de l’enseignement des langues régionales dans les textes d’où elles avaient été évincées. Et des arrêtés complémentaires sur les enseignements spécifiques devraient comporter les modalités assurant la continuité du bilinguisme entre collège et lycée. Quant aux enseignements fondamentaux chers au ministre Blanquer, ce dernier ne compte pas y inclure les langues régionales malgré les différentes études qui ont montré les effets cognitifs positifs du bilinguisme pour l’apprentissage de la langue française et des mathématiques, et bien entendu des langues en général.

Concertation et rencontre du ministre

La FLAREP et le Ministère se sont entendus pour tâcher d’améliorer la communication et la concertation entre les responsables parisiens et les associations. Un nouveau point devrait être fait entre le Ministère et la Fédération après la rentrée scolaire, notamment sur de nombreuses questions restées en suspens : retard dans l’agrégation, respect des textes réglementaires (CALR, conventions…), retard dans la création des offices publics (catalan), information aux familles via l’ONISEP, plan de formation d’enseignants aujourd’hui en nombre insuffisant, absence de rapport annuel sur les chiffres, les effectifs et l’état de l’enseignement des langues régionales, inclusion de celles-ci dans l’offre du CNED, toujours pas de reconnaissance du savoyard et du flamand occidental (qui depuis 14 ans attend une réponse malgré les études, les rapports des inspecteurs et les demandes répétées…). La FLAREP a réitéré son souhait d’être reçue par le Ministre qui a déjà rencontré les représentants de l’enseignement privé associatif des réseaux immersifs (mais pas les acteurs de l’enseignement public), et l’a invité au colloque qu’elle organise en Alsace du 20 au 22 octobre prochains.

Photo : les représentants de la FLAREP dans la Bibliothèque du Ministère de l’Éducation (de gauche à droite) : A. GOAPPER (Div-Yezh / Bretagne), Y. LESPOUX (FELCO / occitan), JP. COUCHÉ (ANVT / flamand occidental), M. BRON (trésorier et AES / francoprovençal-savoyard), M. RALU (vice-présidente et OC-BI / occitan), A. BAYLAC FERRER (secrétaire et APLEC / Catalogne), C. FROEHLICHER (Eltern Alsace).